26 oct. 2007

Promenade cauchemardesque d'automne






Histoire à dormir debout


Aujourd'hui dimanche je me promène dans la forêt, nous sommes en automne. Le soleil filtre au travers des branches encore chargées de feuilles, la couleur jaunâtre de certaines variétés laissent penser que ces arbres se déshabilleront bien vite et leur nudité laissera apparaître un squelette de branches désarticulées et mon imagination laisse voguer une histoire rocambolesque.....




Je marche, je marche.....mes pas se font réguliers le craquement des feuilles et des branches sous mes pieds m'avertissent que sans le savoir j'écrase les petits insectes, ou les champignons. Le soleil joue à cache cache le vent se lève et les crissements des grosses branches font tomber les feuilles. Tout à coup dans un fracas étourdissant une énorme branche tordue s'écrase au dessus de ma tête, je n'ai pas le temps de m'écarter et.... patatras....aie.. aie.. aie...Les petits oiseaux tournent au dessus de ma tête ; comme ils sont mignons !!! le temps s'assombrit d'un coup et ne sachant pas vraiment où je me trouve, je fais la rencontre avec un cartable : Bizarre ...bizarre et j'entreprends la conversation :
- Mais que fais tu là, cartable ?
- Je suis crotté et mouillé car je suis tombé dans la mare. Mes cahiers ruissellent, mes crayons font couler l'encre.....
- Mais je ne comprends pas, n'étais-tu pas tenu par la main ?
- Si bien sûr, mais on me l'a lâchée sans explication, peut-être parce que il ne fallait pas que j'arrive à la maison pour faire tout le travail d'écolier et je ne retrouve pas mon chemin.
Tout cela est bien étrange, reste avec moi, on va retrouver la main. Et nous continuons notre chemin. Cette fois nous sommes étonnés de croiser une roue de bicyclette.
- Mais que fais-tu là roue de bicyclette ?
- Je ne sais pas, mes rayons se sont tordus et j'ai quitté l'axe et me suis retrouvé dans une course folle, seule.
- Comment ? seule, en roue libre ?
- j'ai roulé, roulé, ma vitesse s'est brusquement accentuée et je n'ai pas retrouvé la deuxième roue.
- Comme c'est étrange !!!! viens avec nous on va chercher le reste de ta bicyclette. Nous sommes repartis, le cartable, la roue et moi.

- Oh ! regardez là bas, on dirait un bonnet rouge !!!! Nous nous avançons, tranquillement, le cartable dit :
- Mais pourquoi es-tu seul bonnet rouge ?
- Je, je ...je..me suis envolé, j'ai ...j'ai...pris le vent et j'ai...j'ai quitté la tête.
- Quelle tête ? à qui ? demande la roue de bicyclette ?- Et bien...la tête...oh !!! je crois,.... je crois.... que j'ai.... j'ai..... pris un coup à la tête, je..je..ne me souviens plus....
- Bon, écoute viens avec nous et on va chercher ensemble "la tête". Et voilà notre équipe reprend le chemin, tous inquiets....
On entend plus loin un cri épouvantable.
- Mais d'où vient ce cri !!!!
Ah ! voilà regardez là-bas sous les feuilles.
Au secours, au secours !!!
- Regardez, Madame, le petit pain au lait qui appelle
- Mais oui, allons voir ...

- Bonjour, petit pain au lait, que se passe-t-il ?
- J'étais bien à l'abri dans une poche quand mon ami et moi sommes dégringolés, lui, a continué à dévaler la pente et mon ami est en train de se faire dévorer par la famille de souris là-bas, vous voyez !!! on n'y peut plus rien, je crois !!!
- Non, c'est fini !!! mais toi tu es là, viens avec nous, nous serons plus nombreux pour affronter les problèmes.
- Bon c'est d'accord.
Le petit pain au lait se joint à nous tout frémissant et ne comprenant rien.
Comme tout paraît étrange dans cette forêt, les rencontres sont de plus en plus étonnantes, mais que se passe -t - il donc ?
-Regardez,!!! levez la tête,!!! voyez tout en haut l'arbre qui a perdu toutes ses feuilles, sa colère est grande, on dirait une sorcière, il agite ses branches de toutes ses forces, il bouscule ses compagnons encore tout vert, il fait tomber tout ce qui bouge.
-Mais alors, moi aussi je suis prise dans les mailles du filet.
Allez, partons, partons, vite, vite.... il faut retrouver notre chemin.
Notre sorcière ayant entendu la conversation se mit de plus belle à essayer de nous ensorceler, ses branches squelettiques battaient le vent de plus en plus fort, nous tenions à peine sur nos jambes, on avait l'impression de reculer, qu'allons nous devenir !!! nous sommes prisonniers dans cette forêt, jamais nous n'arriverons à la maison disait la roue, nous sommes les otages disait le cartable,
la nuit va tomber et vous allez me dévorer disait le petit pain au lait, de sa petite voix.
- Allez, foncez, foncez ne vous arrêtez pas.....
Nous étions pris dans le tourbillon, et une pluie diluvienne couronnait le tout. Le ciel s'assombrissait de plus en plus, le visage tout rond de la lune jouait à cache cache entre les nuages épais et noirs, elle semblait vouloir nous aider pour nous guider, mais à chaque fois de grosses taches sombres lui voilaient la face et nous n'avions plus de repaires. Des grands bras désarticulés essayaient de nous agripper pour nous suspendre dans les airs en nous lançant des souffles puissants et nous cracher au visage leur haine pour l'hiver qui arrive car ils devront supporter ce froid intense, rigoureux et long. La pluie dégoulinait, nous étions trempés jusqu'aux os et la fatigue était bien présente.....

Mais, mais....je ne vois plus rien, où suis-je ? que m'arrive - t - il ?
-Madame, Madame vos lunettes, Madame, ce sont vos lunettes ?
-Quoi ?...........quoi !!!!!
- Ce sont vos lunettes ?
Je reprends mes esprits.....mes lunettes !!!!
- Mais que se passe -t- il ?
- On vient de vous retrouver, errant dans la forêt.
- Ah ! j'y suis....je me souviens.... le vent s'est levé et une énorme branche est tombée sur ma tête, j'ai perdu connaissance.
- Mais alors, toute cette histoire de cartable, roue, bonnet rouge et petit pain au lait c'est une invention!!!!
- Pas tout à fait, Madame, on a emmené à l'hôpital un petit garçon qui était tombé de son vélo en rentrant de chez sa grand-mère. Je vous rassure il va bien et il a récupéré ses affaires qui étaient tombées.


Quelle histoire !!!! ce n'était donc pas un rêve mais les histoires de sorcières sont toujours anecdotiques.
Marybell






Vitrine brisée

C'est le "Mayflower" navire qui transporta
les premiers colons en Amérique du Nord (1620)




Un petit galopin en passant a lancé une pierre et cassé ma vitrine,

qu'elle est cet objet ?

22 oct. 2007

Qu'on est bien dans les bras ......

Photo géniale et originale !!!



Et nous à Breuillet

Après celle de Royan, voici l'Eglise de Breuillet

L'église Saint Vivien de Breuillet date de la fin du XIIème siècle ; elle est représentative de l'art roman saintongeais.

Visitez le site énuméré dans la colonne de droite

Un petit tour en Charente Maritime

Notre Dame c’est l’église de la ville de Royan, la majesté de ses lignes élancées lui donne des allures de grand navire cathédrale. Elle semble jaillir vers le ciel, au-dessus d’une ville toute d’horizontalité. Achevée en 1958, elle est le chef d’œuvre de Guillaume Gillet, qui demanda à être inhumé près du chœur…Il faut pénétrer dans l’église par le portail établi en surélévation à l’extrémité opposée à la haute flèche de 65 mètres. La nef est superbe, baignée d’une lumière filtrée par les vitraux aux mille nuances de gris. Un voile de béton de 8 centimètres d’épaisseur coiffe la nef sur près de 100 m²…


Le célèbre Fort Boyard sur l'Ile d'Oléron
Vue sur Royan

Une Maison typique Charentaise


Le Logo






Le Grand Pavois de La Rochelle

C'était il y a un mois au Grand Pavois de la Rochelle








Majestueuse fête










21 oct. 2007

Pour le plaisir des Yeux :" les reliques"

Le téléphone

Le petit moulin

L'appareil photos




Que de pommes !!!

Des pommes, des pommes oui mais des pommes...

Un clin d'oeil à quelqu'un qui mange beaucoup de pommes